Le petit déjeuner est servi dans le jardin. Cela fait quatre jours qu’il n’en a pas été ainsi selon le propriétaire, un jurassien, car il a plu et il a fait froid jusqu’alors. Inédit de cette étape, nous avons des crêpes « françaises » qui accompagnent les plus traditionnelles crêpes marocaines.
Nous quittons le bord de mer et le petit port de pêche. Ce dernier a été doté par les américains d’une criée, que les pêcheurs marocains ont transformée en habitation !
Nous prenons dans les terres et découvrons un Maroc « profond » ; beaucoup de carrioles tirées par des chevaux, une campagne verte de cultures diverses, des routes en terre battue, des gens qui marchent le long des chemins ou qui attendent un transport collectif (dit transport « mixte ») ou un taxi. Nous nous ravitaillons dans un village, ou nous devons être les seuls touristes. Christèle en profite pour faire des photos avec les boulangers, le vendeur de fruits, pas de problème de droit à l’image ici.
Nous nous perdons dans la campagne à la recherche d’une grotte indiquée sur Google Maps. Nous ne la trouverons pas. Peu importe. Nous continuons en direction du désert d’Agafay qui est encore loin. En route, nous remarquons que la campagne, bien verte, peu devenir brusquement caillouteuse et désertique. Le relief est devenu plat.
Arrivé à Agafay, c’est l’effervescence. La route en mauvais état est saturée de voitures. Chacun cherche à rejoindre son campement, duquel il pourra s’adonner à une sortie quad ou dromadaire. C’est impressionnant comme ce petit coin de désert est exploité par le tourisme. N’ayant pas réservé, nous ne trouvons pas de tente pour nous accueillir. Nous faisons donc demi-tour et reprenons la route vers Marrakech. Sur la route, les hébergements Google Maps sont pour l’essentiel introuvables ou alors n’ont pas d’enseigne. Nous atteignons le « domaine de Tam » à Tamslohte. Je crois que nous baignons une nouvelle fois dans le luxe pour touristes.