Iundi 20 août

Nous deposons la voiture au parking et montons aussitôt dans une navette pour l'aéroport. A Paris, prenons le temps d'avaler un encas avant de nous engouffrer dans un monumentale boeing 777. 13h30 de vol environ - 5h00 de décalage horaire en moins. Le vol se fait sans encombre, même pas de secousse au survol de la cordillère des andes, chose fréquente selon notre pilote dont c'est le dernier vol avant la retraite. La cordillère est enneigée. Il fait 2 degrés a Santiago a notre arrivée. Il est 9h15, nous avons les jambes lourdes - altitude et long moment en position assise.

Pas de temps a perdre, Santiago n'est qu'un point dans notre voyage. Nous prenons un bus pour nous rendre a la gare routière, puis un Turbus pour Valparaiso - 1h15 de trajet.

S'il faisait grand beau temps à Santiago, c'est sous un ciel gris que nous faisons nos premiers pas à Valparaiso. Nous sommes chargés chacun d'un grand sac à dos et d'un plus petit. Nous rejoignons, sans encombre, notre hébergement Casa verde limon, en slalomans entre les marchands ambulants, au bout d'une bonne vingtaine de minutes de marche. Par chance, notre chambre vient d'être rendue accessible, nous pouvons nous decharger et profiter d'une bonne douche.

Visite de la ville. Elle s'étire de la mer jusqu'aux hauteurs environnantes. 

 

Des ascenseurs permettent de s'épargner les nombreux escaliers qui peuvent sembler interminables. Certains sont fermés pour rénovation, depuis trop longtemps si l'on en croit les mots de protestation placardés aux abords de ceux ci.

 

 

 

 

 

 

Les rues sont encombrées de piétons, de bus de ville et de graffitis qui font la réputation de la ville.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous mangeons un sandwich en terrasse et rentrons nous coucher quelques heures, en fait une très grosse nuit!

Vue interieure de notre lieu d hebergement :

 

 

Mercredi 22 août

Pas de fanfare au réveil, tout est bien calme dans la maisonnée. Un couple de français prend son petit déjeuner dans une demie pénombre. Nous les rejoignons, en silence pour boire un thé. Ce matin nous devons rendre la chambre avant 12h00 et nous comptons auparavant visiter la maison de Pablo Neruda. Sans sac à dos il nous sera plus simple de nous déplacer dans les rues pentues de Valparaiso. En route, nous prenons un petit déjeuner dans une boutique fréquentée par des locaux. C'est une sorte de boulangerie qui propose à la fois des viennoiseries locales, des boissons chaudes et de la charcuterie!

 

 

Il faut grimper pour atteindre la maison-musée de Neruda. En cours de route un chien se prend d'amitiés pour nous et refuse de nous laisser avancer seul. Les visites commencent à compter de 10h00. Nous sommes un peu en avance. Nous patientons sur un banc. Des dames s'approchent du chien et l'une d'elles sort une pièce de tissu qu'elle étale au sol en invitant le chien a s'y installer. Elles s'y mettent à deux, mais sans succès. Nous profitons de cette diversion pour nous éclipser. Mince, il s'en est aperçu et le voilà de nouveau dans nos jambes! Nous pénètrons dans l'enceinte du musée. Le chien suit, le gardien n'a rien fait pour l'empêcher d'entrer. Un groupe de scolaire est devant nous. Nous attendons notre tour pour entrer dans la maison. La visite est libre mais limitée en nombre de personnes simultanées. Cette maison c'est l'une des trois que possède Neruda. Il l'a acheté en commun avec un couple d'amis. Lui habite les 3, 4 et 5eme etages, eux le 1er et le second. Les niveaux sont petits et ils se rétrécissent au fur et à mesure des étages. Elle est construite comme un bateau avec une vue superbe sur le port commercial et militaire de la ville. Un audio guide nous permet de suivre les explications en français. L'heure avançant, il nous faut rejoindre la cas verde limon pour libérer notre chambre. Notre chien semble avoir trouvé d'autres personnes à embêter, il n'est plus là. 

Nous montons dans un bus à l'arrêt coincé dans le traffic. Ici il semblerait que l'on puisse monter dans les bus sans même se placer à un arrêt. Nous sommes difficiles à caser avec nos gros sacs et il y a déjà pas mal d'occupants, mais cela nous évite 20 bonnes minutes de marche. Oups le terminus de la gare routière n'est pas un terminus. Une personne me le fait remarquer et, à bon escient m'invite à descendre. Chris a elle entendue l'annonce du chauffeur et la voici qui descend à son tour. 

Plus qu'un bus pour l'aéroport. Nous installons nos sacs en soute, mais le bus s'est rempli plus plus que de raison et nous sommes coincés dans l entrée de celui ci, avec 3 autres personnes, entre la porte et le chauffeur. Pas de souci, le chauffeur encaisse les billets et prend une voie rapide sans se soucier de nous ni de toutes les personnes debout dans l'allée centrale. A chaque virage l'un de nous risque de finir sur sur ses genoux.

Nous arrivons finalement a l aeroport de Santigo. Nous dejeunons avec une formule buffet et desserts a volonte plus un plat principal. Nous choississons du boeuf en ragout avec du riz et de la puree. C est copieux, trop meme...

Le vol nous laisse à Arica, très au nord du pays.  La zone est désertique.  Nous récupérons notre voiture de location,  une Nissan Kicks (un suv). C'est une automatique et l'hôtesse nous explique son maniement.  Nous rejoignons le Phoucata surf camp dans un quartier aux rues en terre battue. Une voiture des carabineros patrouille gyrophare allumé.  Les maisons sont ceinturées de grands murs et ce n'est pas sans difficulté que nous atteignons notre refuge du soir. Nous allons nous coucher sans traîner. 


 

 

Jeudi 23 août

Pas de douche chaude. Nous sommes une peu désorientés pour prendre le petit déjeuner car personne ne nous guide et il n'y a pas de salle pour s'installer. Finalement une française arrivée de la veille et embauchée pour une semaine nous invite a nous servir dans ce qui semble être le lieu dédié. Elle ne sait pas ce que le patron attend d'elle. Elle s'équipe d'éléments de ménage et s'active en consequence.

Nous quittons Arica pour aller dans le désert. Destination Podca, un coin de verdure perdu au fond d'une vallée contrastant avec le paysage aride alentour. Il fait très chaud sur le trajet, mais en roulant vitres ouvertes, la climatisation n'est pas nécessaire. Par contre, à chaque arrêt une chaleur brûlante se fait ressentir. Le paysage est magnifique. Nous avons la route pour nous; personne devant, personne derrière. 

Sur la route, nous nous arrêtons au musée de la vallée de San Miguel de Azpa. Il heberge des momies les plus anciennes au monde.

Le musee est encadre de collines de sable immenses.

 

Plus loin nous nous arretons pour comptempler des geoglyphes, motifs dessines avec des pierres sur des collines et visibles de loin. Ils sont très anciens.  Personne n'y touche. 

A Codpa, nous logeons dans une maison construite en pisé local (adobe). Une chambre avec un queen bed, une salle de douche, et dehors, une terrasse. C'est un bungalow dédié aux touristes, il y en a un autre, inoccupé en ce monent. L'électricité est solaire et nous disposons d'une fontaine à eau. Il n'est pas conseillé de boire de l'eau du robinet au Chili. Nous surplombons un jardin bizarrement organisé, mais rempli d'arbres fruitiers. Il y a des pêchés, des goyaviers, des eucalyptus, des cactus en fleur, des plants de tomates garnis. Il y a aussi trois cuves pour bains chauds norvegiens, malheureusement ils ne sont pas en service à cette saison. 

La propriétaire n'habite pas sur place mais au village à 5mn. Une fois seuls, la nuit étant tombée, nous scrutons le ciel à la recherche d'étoiles inconnues. Pas de chance, c'est la pleine lune. Bon plus autre chose à faire que d'aller dormir!

Vendredi 24 août - Putre

Le petit déjeuner nous est servi en bas de la propriété, à proximité du ruisseau. Il y fait très frais, bien plus que quelques mètres plus haut. La différence est impressionnante. Nous avons droit à du pain et des confitures de pêche et de goyave maison. Du jus de goyave, des goyaves fraiches, des crêpes et, cerise sur le gâteau, des fruits de cactus (figues de barbarie? ). Nous ne parvenons pas à tout finir. 

Au moment de partir, nous nous voyons également offrir des citrons verts et des oranges du jardin. 

Aujourd'hui nous devons rejoindre la ville de Putre, à 3500m d'altitude et pas bien loin de la Bolivie. En chemin nous visitons le musée et l'église de Codpa (premier arrêt au bout de 500m!). L'église semble avoir besoin de rénovation, mais notre guide nous explique qu'il n'en est rien; les renforts sont fictifs, juste là pour obtenir des subventions de Santiago.

 

Nous faisons un petit détour sur ofragia pour aller voir des petroglyphes cette fois. Ce sont des dessins gravés dans la roche. 

 

 

La route grimpe tranquillement mais sûrement dans un paysage désertique puis un peu plus vert. Les villages semblent très isolés et nous n'y croisons personne. L'un d'eux s'est spécialisé dans la culture d'origan et de luzerne. Pas facile de s'en rendre compte, mais il est vrai que nous sommes en hiver. A tel point qu'il nous faudra nous couvrir d'après soleil à notre arrivée du soir! En fait le fond de l'air est froid, l'ombre glaciale, mais les rayons du soleil très puissants. 

Nous croisons des lamas, à moins qu'il ne s'agisse de vigognes (mais pas des alpagas qui sont plus fournis en laine).

 

La route est celle des missions, elle est bordée d'églises. Nous nous arrêtons pour manger à celle de Belen, seul village créé de toute pièce par les colons espagnols. 

Nous nous arrêtons également à Socorama où nous remarquons les géraniums qui forment presque des arbustes, et aux alentours d'anciennes terrasses de culture. 

 

Nous finissons le trajet sur la route principale menant d'Érica à Putre. Elle est sillonnee quasi exclusivement de camions, dans les deux sens. Il y a tout particulièrement des camions de transport d'essence, manifestement un commerce organisé avec la Bolivie.

 

Notre hébergement est tenu par un couple dont le mari parle français. Étonnamment il y a un petit carré de pelouse bien verte. Notre chambre dispose d'un chauffage dont on nous montre l'usage (nous nous en passerons malgré le froid manifeste au dehors - 1 degré en dessous de zéro selon les prévisions météo).

 

Putre n'a rien d'une ville en fait, juste un village avec comme même trois restaurants et des supermarkets, comprendre des petites boutiques où l'on peut acheter des aliments. 

Nous nous arrêtons dans l'un des deux restaurants conseillés par notre hébergement. Tous les trois sont très bons, mais deux sont fréquentés par les locaux. Nous sommes les premiers à nous installer, mais bien vite suivi par des chiliens. On nous propose du maté-thé, breuvage réputé pour l'acclimatation à l'altitude. Il est servi avec du pain chaud fourré de fromage fondu, type gruyère. Les autres tables sont elles garnies avec des soupes et du riz avec de la viande et du fromage fondu. Personne ne nous propose ce menu et comme il est conseillé de manger léger en altitude, he bien nous en restons là et allons nous coucher.

 

Samedi 25 août

Aujourd'hui nous allons monter à 4518m visiter l'un des plus haut lac du monde. Différents paysages sont à observer sur la route qui y mène. Il est conseillé de monter au lac directement puis de faire les arrêts complémentaires sur le trajet du retour. A priori un petit vent peut se lever et plus vite on est arrivé et moins il gênera la visite. 

Dans l'immédiat, il nous faut trouver de l'essence, l'autonomie de notre voiture n'étant pas adaptée aux distances du pays. Il n'y a pas de station à Putre. Gloups! Il est possible d'en acheter à une des boutiques. Mais il est également possible d'en prendre à notre hébergement qui propose des bidons de 20litres. Ouf!

Sur la route nous croisons des troupeaux sauvages de lamas, de vigognes et d'alpaga. La différence semble se faire au niveau des oreilles. Courbées pour les premiers, droites pour les seconds et petites pour les derniers.

 Nous sommes dans le parc national de Lauca. Une seule route, celle qui mène en Bolivie. Celle qu empruntent tous ces camions de carburant. 

 

Nous nous sommes habillés chaudement pour l'occasion. Mais il fait encore un superbe soleil et il chauffe vite la voiture. Arrêt au lac et photo avec le volcan éteint Parinacota qui culmine à 6350m. Il se reflète dans le lac Chungara. A côté se trouve son jumeau, le volcan Pomerape à 6240m. Plus loin un autre volcan enneigé se distingue également par sa hauteur, mais il est de l'autre côté de la frontière. 

 

Nous poursuivons un peu plus vers la Bolivie, mais la route est en travaux et il faut patienter régulièrement pour partager la seule voie ouverte. En même temps les effets de l'altitude commencent à se faire ressentir. Un petit mal de tête pointe son nez. Nous faisons demi tour. 

Arrêt rapide aux lagunes de Cotacotani. Superbe!  

 

Puis halte déjeuner auprès du lac Cuevas. 

 

Nouvel arrêt au village de Parinacota. L'église mérite la photo.

 

Une certaine fatigue s'empare de nous. Les visites se font relativement lentement. Notre organisme n'est pas habitué à ces conditions de vie. Nous rejoignons notre hébergement où nous aspirons à une bonne sieste.

Nous allons dîner au restaurant touristique, en espérant pouvoir nous y faire mieux comprendre. On nous présente une carte avec une traduction en anglais, mais rien ne semble disponible. Il n'y a pas vraiment de choix en fait: soupe de légumes, puis croquettes de thon, ou poulet, , ou poisson frit. En accompagnement, il y a riz ou purée. 

Nous achetons de l'eau et de quoi faire des pique nique pour les deux jours à venir dans une des boutiques d'alimentation. Nous rachetons également 20l d'essence pour ne pas tomber en panne d'ici que nous ayons rejoint la pan américaine. Entre deux il est possible d'acheter de l'essence à des femmes boliviennes mais notre hébergement nous met en garde qu'en à la qualité du produit et au fait que ces femmes pourraient ne pas être sur le bord de la route à notre passage. 

Dimanche 26 août

Nous petit déjeunons avec du thé, du pain en forme de galette, de la confiture, du yaourt pour moi et du fromage pour Chris. Il y a également des petits biscuits et du jus d'abricot. Nous filons ensuite vers notre première étape, le salar de surire à près de 4400m. Notre hôte nous a indiqué que notre journée serait longue et il s'est enquis du fait que nous disposions à minima d'un SUV. Nous lui avons acheté une carte qui couvre de Putre à Colchane, 15km avant Cariquima, notre point de chute. Il faut compter environ deux cents cinquante kilomètres et au moins 5 heures de conduite. Sur le trajet, il y a donc le salar de Surire. Un lieu magique, paysage grandiose d'un lac de sel, bordé de flamants roses et de lamas en liberté. 

 

Il y a beaucoup de camions sur la route, cette fois c'est pour le transport du sel. Le lac semble être en partie une propriété privée, où seuls les camions benne ont accès. Notre plan indique de contourner l'exploitation part la gauche en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre. Malheureusement la route est barrée par des plots, juste sous un poste où stationne une voiture des carabineros. Hésitation de notre part avant de descendre de notre véhicule pour demander l'autorisation de passer. Pas de problème! 

 

Nous étions sur une piste jusque là, nous sommes maintenant sur une piste très étroite. Difficile de croire que c'est l'axe normal. Peu importe, débarrassés des camions, nous sommes les seuls à rouler ici. 

 

Les paysages sont vraiment magnifiques. 

 

Sans avoir jamais croisé personne nous voici au pied d'une retenue d'eau chaude. Les thermes de polloquere. Nous déjeunons au bord de l'eau bleu laiteux, avant de nous y tremper. 30 degrés, l'instant est agréable, d'autant que l'odeur de souffre est minime. Quelques autres touristes ont également fait une halte. 

 

A présent il nous faut avancer, il est 16h00 et il reste encore 90 km. Pas question de rouler de nuit, la piste est très mauvaise par endroit et il y a des passages de gués. Quelques camions sont aussi sur cette route, mais bien peu finalement. Il faut penser à fermer les vitres lorsque nous nous croisons sous peine d'être couvert de poussière. Malgré toute notre attention, l'intérieur de la voiture, et nous même, sommes bien bien poussiéreux à notre arrivée à l'auberge de jeunesse (enfin un hébergement de ce style).

Contre toute attente il nous est proposé de nous restaurer: soupe de semoule de quinoa, puis plat de viande avec quinoa. Oui quinoa sur quinoa, mais nous sommes chez des producteurs de cette plante. Une douche chaud et au lit.

Lundi 27 aout

Il fait frais ce matin au réveil, mais la douche est chaude. L'auberge de jeunesse est tout en couloirs. La capacité d'accueil semble très importante, mais nous sommes les seuls clients. Nous avons droit à des oeufs brouillés au petit déjeuner. Le serveur, manifestement le patron du lieu, nous explique que les oeufs sont un ingrédient traditionnel du repasmmatinal. Comme la veille au soir il est chaudement vêtu; doudoune et bonnet. A Putre, la serveuse du restaurant servait egalement avec des vêtements chauds plutôt utilisés pour sortir dehors par chez nous. Lorsque nous prendrons la voiture, nous remarquerons que la petite bouteille d'eau restée la la ppportière n'est plus qu'un glaçon. Ah oui, il fait froid la nuit!

En partant, la patronne me prend les mains et me fait la bise. Elle nous souhaite bonne route.

Nous faisons un tour du village afin de monter en voiture. Nous avons repéré des cactus candélabres sur la place de l'église. 

 

Deux femmes sont à côté. Elles nous font visiter le musée local et nous ouvre l'église. Très bel intérieur classé aux monuments historiques. 

 

Premier arrêt sur la route au niveau d'une zone géothermique. La terre chauffe sous nos pieds et il en ressort des résurgences d'eau bouillonnante et également un geyser à jet continu.

 

Nous croisons des troupeaux de lamas, des chevaux et des groupes de vigognes. 

 

La route se poursuit sur un bon bitume. Nous croisons encore des camions lourdement chargés. Les paysages se succèdent, tous différents et tous majestueux. La route est sur une crête et nous ne savons plus où donner de la tête. 

 

Nous sommes toujours dans des zones désertiques. Sur la gauche, une oasis se détache nettement.  

 

 

A Humberstone, nous visitons les ruines classées d'une ancienne exploitation de salpêtre. C'est une ville à elle seule. Il y a les baraquements des ingénieurs, ceux des ouvriers, une école, une nurserie, un cabinet de médecine, un de dentiste, un théâtre, un magasin général, un atelier de mécanique, etc.

L'exploitation a ete viable jusqu'en 1930 avant l'apparition d'engrais chimiques. Des publicités en français laissent penser que notre agriculture faisait appel à ce produit chilien. 

 

Nous n'avons pas de réservation pour la nuit. Chris a repéré des lieux d'arrêt possible, mais cest finalement dans un camping proche de Copa que nous nous reposerons. Il fait chaud. Nous sommes beaucoup descendu en altitude. A 20h00, il fait nuit mais nous sommes en t-shirt. Nous sommes sur la place du village avec les locaux à profiter de la connexion Internet mise à disposition par la municipalité. Plus tôt nous nous sommes baignés dans la piscine couverte (le bassin extérieur était trop froid).

Pas de restaurant d'ouvert, nous mangeons sur la terrasse de notre bungalow. 

Mardi 28 aout - San pedro de atacama

- Petit dej en face camping avec churascos carne (avocat tomate viande entre deux morceaux de pain type hamburger)

- Petit arrêt dans l'oasis de Pica - très fleuri/très vert

- Longue route dans le desert tout plat et arrêt aux geoglyphes de Pintados (450 motifs sur 12 tableaux) - très chaud - ombre bienvenue sur le sentier de découverte

- Route sur la pan américaine-arrêt obligatoire à la douane - pas de prise en charge particulière des étrangers - personnel ne parle qu'en chilien

- Arrivée sur San Pedro de Acatama de nuit (20h) - hotel Sonchek trouvé sans trop de difficulté (mais annonce au haut parleur des carabineros comme quoi nous roulions dans une rue interdite, mais aucune indication routière en ce sens, il faut juste le savoir!)

- diner aux "délices de Carmen" (soupe epaisse - lassagnes vegetariennes +riz aux épinards - tranche gateau maison)

 

Mercredi 29 août - San Pedro de Acatama

- Petit déjeuner aux délices de carmen (jouxte l'hostal Sonchek)

- découverte de la ville et organisation des jours à venir

- repas avec les locaux dans un los carritos (kiosque) - peu cher et très bon (pourboire 10% systématiquement)

- balade en voiture aux lagunes du sud (entrée très chère 15000 pesos soit 22 euros/pers car possibilité de se baigner dans une eau très salée avec effet sur la flottaison, mais eau froide en cette saison) - arrêt photos lagune de Tebenquiche)

- visite pukara de Quitor (site fortifié) et ascension mirador avec vue sur oasis de San Pedro

- dîner maison à l'hostal

Jeudi 30 août - San Pedro de Acatama

- départ vers 10h00 pour la vallée de Arcoiris (arc en ciel) sur les indications de Loc Aventuras (plan dessiné sur un bout de papier)

- visite du village préservé de Rio Grande - rencontre avec des lamas sur la route

- photo canyon profond sur route du retour

- visite site petroglyphes de Buenas Hierbas

- retour à San Pedros vers 15h30 et repas au carritos pour 2500 pesos (total d'environ 8 euros pour deux - négociation par l'intermédiaire d'un cubain)

- visite vallée de la lune ( tunnel - amphithéâtre - tres marias - mine de sel - mirador - grande dune pour coucher de soleil/ vent très fort)

- dîner aux délices de carmen (pastel de choclos = parmentier avec mais)

Vendredi 30 août - San Pedro / visite Piedras rojas (pierres rouges)

- 9h00 départ en 4x4 avec Romain de locaventuras et Marine, une toulousaine pâtissière à Ascension depuis 8 mois

- arrêt village de Tocanao (eglise, boutique artisanat + lama, jardins - système d'irrigation 8h00 tous les 18 jours)

- arrêt lagunes de Tualto 4090 mètres - pause café et thé rika rika

- arrêt salar de Talar (pierres rouges) - vent fort

- pas arrêt lagunes Miscanti et Miniques car route barrée par la neige

- en contre partie visite du village abandonné de Talabre Viejo suite trop fréquentes inondations(!)

- visite salar d Acatama = lagune Chaxa et flamands rose + apéritif dînatoire au coucher du soleil

- retour 20h30 = dodo

Samedi 31 août - San Pedro / geysers el Tatio

- depart 6h30 avec Marine, Claire et Romain + guide Amine de locasaventuras)

- arrivee sur site vers 9h00, au matin les fumerolles sont plus impressionnantes car difference de température air/eau plus importante (eau bouille à 86 degrés à cette altitude de 4 300 mètres)

- visite du site - dangerosité / tentative de production d'électricité par entreprise italienne mais perte de pression sur tout le site aussi opposition des communautés pour lesquelles le site est sacré

- petit déjeuner, puis balade alors que toutes les autres agences ont déserté les lieux

- visite hors site du geyser de boue bouillonnante (Amine nous demande de le suivre de près pour eviter les accidents

- visite du geyser blanc avec bain dans rivière finalement pas si chaude qu'annoncee

- retour avec arrêt à la vallée des cactus et pause encas au niveau d'une cascade où des locaux se baignent

- Arrivée San Pedro vers 15h00, repas aux carritos (vent fort et ciel chargé de poussière) - sieste - repas maison avec empenadas

Apres 4 jours passés en Bolivie à la découverte des beautés du salar d Uyuni, plus grand salar du monde, et des paysages se trouvant sur le trajet, nous voici de retour à San Pedro de Acatama. La nuit sera courte puisque nous prendrons une navette pour l'aéroport de Calama à 4h00. Nous atterrirons à Santiago,  puis prendrons notre vol pour Paris.

Nous serons de retour samedi en soirée. 

A bientot