Dimanche 26 août

Nous petit déjeunons avec du thé, du pain en forme de galette, de la confiture, du yaourt pour moi et du fromage pour Chris. Il y a également des petits biscuits et du jus d'abricot. Nous filons ensuite vers notre première étape, le salar de surire à près de 4400m. Notre hôte nous a indiqué que notre journée serait longue et il s'est enquis du fait que nous disposions à minima d'un SUV. Nous lui avons acheté une carte qui couvre de Putre à Colchane, 15km avant Cariquima, notre point de chute. Il faut compter environ deux cents cinquante kilomètres et au moins 5 heures de conduite. Sur le trajet, il y a donc le salar de Surire. Un lieu magique, paysage grandiose d'un lac de sel, bordé de flamants roses et de lamas en liberté. 

 

Il y a beaucoup de camions sur la route, cette fois c'est pour le transport du sel. Le lac semble être en partie une propriété privée, où seuls les camions benne ont accès. Notre plan indique de contourner l'exploitation part la gauche en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre. Malheureusement la route est barrée par des plots, juste sous un poste où stationne une voiture des carabineros. Hésitation de notre part avant de descendre de notre véhicule pour demander l'autorisation de passer. Pas de problème! 

 

Nous étions sur une piste jusque là, nous sommes maintenant sur une piste très étroite. Difficile de croire que c'est l'axe normal. Peu importe, débarrassés des camions, nous sommes les seuls à rouler ici. 

 

Les paysages sont vraiment magnifiques. 

 

Sans avoir jamais croisé personne nous voici au pied d'une retenue d'eau chaude. Les thermes de polloquere. Nous déjeunons au bord de l'eau bleu laiteux, avant de nous y tremper. 30 degrés, l'instant est agréable, d'autant que l'odeur de souffre est minime. Quelques autres touristes ont également fait une halte. 

 

A présent il nous faut avancer, il est 16h00 et il reste encore 90 km. Pas question de rouler de nuit, la piste est très mauvaise par endroit et il y a des passages de gués. Quelques camions sont aussi sur cette route, mais bien peu finalement. Il faut penser à fermer les vitres lorsque nous nous croisons sous peine d'être couvert de poussière. Malgré toute notre attention, l'intérieur de la voiture, et nous même, sommes bien bien poussiéreux à notre arrivée à l'auberge de jeunesse (enfin un hébergement de ce style).

Contre toute attente il nous est proposé de nous restaurer: soupe de semoule de quinoa, puis plat de viande avec quinoa. Oui quinoa sur quinoa, mais nous sommes chez des producteurs de cette plante. Une douche chaud et au lit.