Samedi 25 août
Aujourd'hui nous allons monter à 4518m visiter l'un des plus haut lac du monde. Différents paysages sont à observer sur la route qui y mène. Il est conseillé de monter au lac directement puis de faire les arrêts complémentaires sur le trajet du retour. A priori un petit vent peut se lever et plus vite on est arrivé et moins il gênera la visite.
Dans l'immédiat, il nous faut trouver de l'essence, l'autonomie de notre voiture n'étant pas adaptée aux distances du pays. Il n'y a pas de station à Putre. Gloups! Il est possible d'en acheter à une des boutiques. Mais il est également possible d'en prendre à notre hébergement qui propose des bidons de 20litres. Ouf!
Sur la route nous croisons des troupeaux sauvages de lamas, de vigognes et d'alpaga. La différence semble se faire au niveau des oreilles. Courbées pour les premiers, droites pour les seconds et petites pour les derniers.
Nous sommes dans le parc national de Lauca. Une seule route, celle qui mène en Bolivie. Celle qu empruntent tous ces camions de carburant.
Nous nous sommes habillés chaudement pour l'occasion. Mais il fait encore un superbe soleil et il chauffe vite la voiture. Arrêt au lac et photo avec le volcan éteint Parinacota qui culmine à 6350m. Il se reflète dans le lac Chungara. A côté se trouve son jumeau, le volcan Pomerape à 6240m. Plus loin un autre volcan enneigé se distingue également par sa hauteur, mais il est de l'autre côté de la frontière.
Nous poursuivons un peu plus vers la Bolivie, mais la route est en travaux et il faut patienter régulièrement pour partager la seule voie ouverte. En même temps les effets de l'altitude commencent à se faire ressentir. Un petit mal de tête pointe son nez. Nous faisons demi tour.
Arrêt rapide aux lagunes de Cotacotani. Superbe!
Puis halte déjeuner auprès du lac Cuevas.
Nouvel arrêt au village de Parinacota. L'église mérite la photo.
Une certaine fatigue s'empare de nous. Les visites se font relativement lentement. Notre organisme n'est pas habitué à ces conditions de vie. Nous rejoignons notre hébergement où nous aspirons à une bonne sieste.
Nous allons dîner au restaurant touristique, en espérant pouvoir nous y faire mieux comprendre. On nous présente une carte avec une traduction en anglais, mais rien ne semble disponible. Il n'y a pas vraiment de choix en fait: soupe de légumes, puis croquettes de thon, ou poulet, , ou poisson frit. En accompagnement, il y a riz ou purée.
Nous achetons de l'eau et de quoi faire des pique nique pour les deux jours à venir dans une des boutiques d'alimentation. Nous rachetons également 20l d'essence pour ne pas tomber en panne d'ici que nous ayons rejoint la pan américaine. Entre deux il est possible d'acheter de l'essence à des femmes boliviennes mais notre hébergement nous met en garde qu'en à la qualité du produit et au fait que ces femmes pourraient ne pas être sur le bord de la route à notre passage.