Nous quittons Venise non sans nous arrêter au Décathlon qui est tout proche. Nous finissons les préparatifs que nous n'avons pas faits en partant de la maison ! Hop des chaussures pour marcher dans l'eau (en Croatie, les plages sont formées de galets), hop des recharges de gaz pour le réchaud, hop un masque et un tuba, hop des sandalettes toutes neuves!
L'autoroute nous mène jusqu'aux abords de Trieste, puis nous traversons une petite bande de la Slovénie ( pas de douane, pas de frontière visible). C'est ensuite notre entrée en Croatie. Contrôle de la carte d'identité, visuel uniquement, c'est tout bon pour nous. Nous voici en Istrie.
Notre carte routière est très peu précise. Il faudra faire avec car nous n'avons pas trouvé mieux en Italie pour le moment.
Il fait toujours aussi chaud (32°C); la clim est appréciée.
Le paysage est montagneux et boisé; beaucoup de verdure. La sécheresse semble moins marquée ici; les champs sont verts.
Notre route nous mène à Grozjnan, un village perché très bucolique. Les ruelles du village sont pavées de pierre, les maisons reprises par des artisans ou plutôt des commerçants d'arts manuels.
Nous nous perdons ensuite en tentant, puis en rejoignant finalement Motovum. L'accès au village est payant par la route. Par chance, le receveur n'a pas la monnaie de notre billet, il nous laisse finallement monter sans que nous ne nous acquittions du péage. Le village est enceint de murs et il y règne une ambiance moyenâgeuse. Mais une fois franchie la porte d'entrée, c'est une ambience estivale qui y règne ; terrasse de restaurant donnant sur le magnifique paysage alentours. Le village semble être un haut lieu de la truffe. Les menus mettent tous en évidence ce champignon et les petits commerces l'huile à la truffe.
Pas de camping dans ce coin de la Croatie, il nous faut rejoindre la côte et nous entasser à proximité de Porec, ville contruite d'hotels, de location de vacances et de campings à n'en plus finir. Chris en a sélectionner un qui fasse moins usine que les autre; juste 7000 places !! Nous louons une place dans la "free zone", il n'y a donc pas d'emplacement, il faut se trouver son coin parmis tous les autres habitants. Il fait nuit et le terrain est en devers... pas facile de choisir sans se tromper.
Il y a au moins trois restaurants sur ce camping. Nous rejoignons le plus proche et y partageons une pizza et une salade tomate-mozarella. De l'autre côté du camping, de l'autre côté de la mer (la côte est très découpée et on se croirait en bord de lac), un caraoké braye à tu-tête. Que viennent donc faire des vacanciers dans ce lieu bondé et bruyant. Mystère!