Réveil dans notre super camping…le temps est nuageux et frais, les piafs font un boucan du diable… bref on décide de mettre les voiles pour aller petit déjeuner dans le « vrai » Caba de Gato, celui qui est vanté par nos guides.
Un peu avant San José, la « capitale » du coin, c’est déjà magnifique, montagneux, rocheux, mystérieux… sous ce ciel gris plombé, on dirait l’Ecosse… On croit même voir apparaitre quelque gouttes sur le pare brise. A San José, on prend la direction des plages, sur une bonne piste, et on s’arrête au parking de la première, la Playa des Genoveses (ainsi nommée car des gênois y ont débarqué, en des temps anciens et reculés). Quelques vans sont là, peut être y ont-ils passé la nuit. Nous, on prend notre petit déjeuner et on va faire une balade dans cet environnement magnifique, sous le soleil qui est apparu entre temps. Mer bleue, montagnes aux roches de couleurs multiples et assises sur des prés vert vif, groupes de yuccas sur la plage… On longe la mer puis on grimpe en haut d’une petite pointe rocheuse qui fait comme un isthme. De là haut, on voit quelques maisons de San José.
On décide d’aller voir la plage suivante, qui s’appelle XXXX. Cette plage est connue car il y a là un gros bloc rocheux qui a servi, parait il, de décor à « Indiana et la dernière croisade » (bon, il faudra que l‘on revoie ce chef d’œuvre du 7eme art car on ne se souvient pas de ce rocher…). Du coup, on monte dessus, histoire de bien dominer la mer et les montagnes alentours, pis l’envie me prend d’aller me baigner. En fait j’ai vu quelques courageux qui m’ont précédé, dont un allemand qui a beaucoup crié en rentrant dans l’eau. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je ne dirai pas que c’est la température idéale pour rester des heures dans l’eau, mais ça se tente d’autant, encore une fois, que le paysage est extraordinaire, avec des formations rocheuses blanches assez magiques. Pendant ce temps Didier déambule en polaire sur la plage …
Bon c’est pas tout ça mais il commence à faire faim (comme tout le monde sait, l’air de la mer, ça creuse…). On décide d’aller se sustenter dans un petit restau de La Isleta del Moro après avoir fait une petite marche (depuis Los Escullos) de 1,5 km. Sur la route en voiture, on admire le village de San José et ses maisons blanches immaculées, puis après quelques km d’une petite route de montagne, nous voilà de nouveau au bord de la mer à Los Escullos. La promenade, longeant la mer, tout d’abord sur la plage puis en haut de falaises, est de toute beauté. Un petit voilier échoué à une 10aine de mètres du rivage anime le paysage. La végétation est méditerranéenne, avec plein de plantes et de fleurs qu’on ne connait pas, mais qui sont très belles. Dans un petit vallon juste avant La Isleta del Moro, des palmiers qui descendent jusqu’à la mer. Avec le petit village blanc aux toits plats en arrière plan, on se croirait vraiment quelque part en Algérie (enfin, j’imagine…). A la Isleta del Moro, le restau envisagé est fermé, mais il y en a un autre avec une terrasse « les pieds dans l’eau ». Le pied ! Calamars fris pour Didier, omelette espagnole pour moi, puis retour à la voiture par le même chemin enchanteur qu’à l’aller, sous la lumière magique de l’après-midi qui décline… Ici s’achève la parenthèse « maritime » de nos vacances, ici s’achèvent également nos vacances.
On reprend maintenant la route du Nord !
Carte de notre parcours. Nous sommes restés sur la partie EST de l'Andalousie. Il vaudra revenir pour visiter tout le reste ...