Aujourd'hui le programme tient en peu de choses: il nous faut rejoindre Ispahan. Il faut compter une journée de voiture. Les longues, très très longues lignes droites s'enchaînent les unes après les autres. Très peu de vert, voire pas du tout le long du trajet. Ispahan est une ville de 4 millions d'habitants entourée de désert. 

A mi-route nous faisons un arrêt culturel au village de Mohamadieh, , se trouve un atelier troglodyte où l'on tisse des vêtements pour les mollahs. Il n'y a pas trente six modèles. Juste un composé de laine de mouton et de laine de chameau. C'est très peu seyant. 

Un peu plus loin, au village de Nain, nous visitons la mosquée du vendredi. C'est une mosquée deux en une: il y a celle en surface et celle en sous sol pour l'été lorsqu'il fait très chaud. Il y a la même surface au dessous qu'au dessus, sans considérer la cour. 

En face de la mosquée, nous visitons une grande maison traditionnelle; la maison Pirinya. Elle abrite un petit musée vite parcouru. 

Arrivée à Ispahan, Massoud se démène dans la circulation dense. Aucune véritable règle ici, sinon celle de sa "passera bien"! Les piétons n'ont qu'à bien se tenir, car il n'est fait aucun cas de leur sort, passage piéton ou pas. Au milieu de tout cela il y a les motos qui démarrent avant le feu vert, passent à droite, à gauche, enfin comblent les trous dès que cela permet d'avancer plus vite. 

A l'hôtel nous prenons une douche, puis nous allons arpenter la rue sur laquelle il donne. Elle est semi-piétonne, puis piétonne. Il y a des petits magasins partout de part et d'autre. Elle débouche sur la place Naghch-E-Jahan. La deuxième place la plus grande au monde. C'est assez féerique avec ces immenses dômes et son palais. Tout le tour de la place il a des commerces où nos têtes de touristes font sensation.