Nous avons dîner en intérieur hier soir, mais ce matin, le petit déjeuner est servi dans le jardin. Les températures ont bien augmentées, il fait déjà chaud au soleil, et il est annoncé une journée à 33°C à Marrakech. Nous ne sommes dons pas pressés de rejoindre la grande ville. Cette dernière est à 45 – 50 Km de distance.
A la sortie du gîte, nous prenons la voie bitumée sur la gauche, vers les montagnes. Nous suivons une route escarpée qui nous rapproche des monts enneigés, au loin. C’est la direction du Toubkal, plus haut sommet du Maroc (4167m). Les apics sont bien prononcés sur cette route où l’on ne croise pas grand monde. Toujours quelques personnes, ici et là, qui semblent attendre que le temps passe. Quelques moutons sur le bas côté de la route, et, au détour d’un village. Plus surprenant, des camions qui vont et viennent, des tas de graviers ou de sable sur les côtés, des ouvriers qui construisent ou retapent des maisons. En y regardant de plus près, il y a aussi des tentes, type marabout, au coeur des villages ou sur les côtés de la route. Nous croyons comprendre que nous sommes dans une zone ayant subi le tremblement de terre récent.
La route devait tourner à gauche au niveau des tentes. Soit le GPS se trompe, soit la route n’existe plus (peu probable), soit les tentes ont accaparé cet espace plat ? Toujours est-il que notre itinéraire n’est pas faisable, il faut faire demi tour et revenir jusqu’au lodge de ce matin. Entre temps, nous avons profité de la relative fraîcheur et de jolis paysages verdoyants et parfois organisés en terrasse.
Nous rejoignons une route principale avec l’objectif de nous rendre à la station de ski du Maroc, Oukaimeden, a priori la seule. Elle est située à 2600m et ne semble comporter que 3 remontées mécaniques.
Le parking est payant, même s’il est entièrement vide, et il faut sourire aux vendeurs de colliers et autres gadgets sans doute tout droit venus de Chine. Nous mangeons un repas qui n’a rien de marocain, à l’auberge « chez Juju », à savoir, une tartiflette et une entrecôte ! Nous nous baladons sur un chemin, qui doit être une piste de ski, touchons une neige fraîche de ces derniers jours et redescendons jusqu’à Ourika, notre étape de ce soir.
Nous sommes manifestement les seuls à faire halte dans l’établissement. Il se pourrait que nous ne soyons plus sur les grands itinéraires touristiques… ? Un doux parfum de fleurs de mandarinier flotte dans le jardin, c’est très agréable.