Notre dernier jour en Namibie !
Debout à 6H30. Il ne faut pas chômer, car nous prenons l'avion ce soir à 17H30 à Windhoek, et David d'African Eagle nous a recommandés de partir d'Okonjima au plus tard à 8H du matin.
Dernier p'tit déjeuner en pleine nature, nettoyage de toute la batterie de cuisine et de la glacière, tentative de tout faire rentrer dans nos valises (on y arrive !), lavage à grande eau de la voiture qui retrouve un peu de sa couleur d'origine .... Tout ça nous occupe jusqu'à 8H30, et il nous reste une dernière formalité à accomplir et non des moindres : payer notre visite de la veille. Nous retournons donc à la réception du lodge. En chemin, juste en sortant de notre emplacement de camping, on rencontre 3 toute mignonnes Damara Dik Dik (toute petites antilopes qui ne font que 4 à 6 kg), l'une s'enfuit en bondissant, la 2ème continue de brouter l'herbe de la savane, quant à la 3ème elle reste couchée au milieu du chemin comme si nous n'étions pas là. Nous rencontrons à nouveau des phacochères et des oryx, ainsi qu'un bulldozer qui refait la piste.
Au lodge, échange avec Belinda qui me présente une note avec, certes, l'excursion, mais aussi le repas de soir (que nous avons déjà payé la veille). Manifestement dans ce lodge, seules les boissons sont payées au fur et à mesure. Le reste (repas, excursions), soit est payé à l'avance, soit est payé au moment de partir. Bref, on finit par obtenir gain de cause, et on repart (à 9H au lieu des 8 conseillés par David ...) avec un papier signé de la main de Bélinda, qui nous permettra de franchir les portes et donc de sortir de la réserve. Heureusement qu'on n'est pas partis sans payer (mais bien sur ce n'était pas dans notre intention ....) , car on aurait fait 1/2h de route avant d'être refoulés et de devoir refaire tout le trajet dans l'autre sens pour s'acquitter (honteusement) de notre note !
La route de route à Windhoek est un peu monotone (on n'est pas habitués ...). On s'arrête dans la bourgade d'Okahandja où se trouve un des plus beaux marchés artisanaux du pays (en tout cas tous les circuits organisés s'y arrêtent). En effet, il nous reste quelques achats de souvenirs à effectuer. On s'arrête dans ce qui nous semble être ce fameux marché (bizarre, on est les seuls touristes), et c'est parti pour 3/4 d'heure de shopping (finalement on ne saura pas si on avait bien trouvé le marché officiel, j'en ai vu un autre un peu plus loin, une fois qu'on avait repris la voiture mais on n'avait plus trop le temps !).
Arrivés à l'aéroport (après avoir aperçu très rapidement une troupe de babouins en contrebas de la route. Je les signale car c'est les seuls qu'on verra ...), on fait le plein et on va rendre la voiture. La jeune femme qui nous accueille ne semble pas très dégourdie. L'annonce de la perte d'une des 4 serviettes de toilette fournies avec la voiture la plonge dans un profond désespoir : "mais comment avez-vous fait pour perdre cette serviette ? vous avez bien bien cherché partout ? vous êtes vraiment surs qu'elle n'est pas dans la voiture ?" , nous répète-t-elle plusieurs fois .... En fait elle n'a jamais été confrontée à un tel drame et ne sait pas comment gérer le problème ! Puis elle nous annonce qu'on n'aurait pas du faire le plein avant de rendre la voiture. En fait, contrairement à ce qu'on nous avait dit au départ, on doit aller faire le plein avec une personne de l'agence de location. Voilà donc Didier qui repart avec elle à la station service (où on a fait le plein 1/2 h avant), le pompiste a beau lui dire que le réservoir est plein, elle ne veut rien entendre : il arrive péniblement à rajouter 1,2 litre. Au dessus de 2 litres, on aurait du payer. En dessous, c'est pour sa pomme ! ça dure longtemps car entre temps elle a traité le cas d'autres touristes et a même fait ses courses au magasin de la station service pendant que Didier rongeait son frein dans la voiture ! Pour l'anecdote, comme nous avions officiellement rendu la voiture, Didier lui a dit que c'était à elle de prendre le volant pour aller à la station service, et elle a avoué qu'elle ne pouvait pas car elle n'avait pas le permis ! Didier a eu son heure de (petite) vengeance en exigeant qu'elle mette sa ceinture de sécurité au retour !
Toutes ces aventures ne nous ont pas mis en avance. Nous demandons donc à être conduit à l'aéroport rapidement, nous y arrivons vers 15H pour un départ à 17H25.
Le trajet retour se passe sans encombre, et le 28 mars à 14H30 (environ) nous atterrissons au milieu des volcans d'Auvergne, des images plein la tête.