On ouvre un oeil ... il est 9H30. Didier consulte la météo : -6° pour la petite ville la plus proche... Oups ... comment va réagir notre ami à roues ? Du givre est présent sur la parebrise...
Pour conjurer le sort, et laisser au moteur le temps de se réchauffer au soleil, on avale le petit déj (sans sortir du Jumpy car ... comment dire ... vu les températures il faudrait enfiler des épaisseurs), et on chausse nos chaussures de rando pour une balade dans le parc naturel Gabriel juste à nos pieds.
La balade est règlementée, 60 personnes peuvent y randonner en hiver et 100 en été. Pas de souci pour aujourd'hui, nous sommes les premiers (malgré l'heure avancée).
C'est parti pour 8 Km AR, le chemin descend d'abord au bord de la rivière (en contrebas du barrage), puis en suit le lit jusqu'à un espèce de village vacances (sans vacanciers en ce moment de l'année), avec des chalets, des tyroliennes et autres activités d'accrobranches. Le chemin se poursuit ensuite dans un paysage rural puis le long d’énormes formations rocheuses autour desquelles tournent des vautours. On va jusqu’au détour du chemin, (à environ 4 km de notre point de départ), à l’endroit où le paysage s’élargit et où une ferme en ruines nous incite à faire demi tour.
Arrivés au Jumpy, il est au soleil depuis un petit moment, on espère qu’il va démarrer sans se faire prier … et bien oui ; au 1er tour de clé.
En remontant vers l'autoroute, grosse surprise ! Manifestement, nous sommes bien dans un parc naturel; nous approchons ces bouquetins sans difficulté.
On prend la route direction Ubeda et Baeza, on s’arrête pour déjeuner près d’une chapelle pas très loin de la 4 voies. C’est un endroit où manifestement les espagnols viennent pique niquer le week end : il y a plein de tables et bancs maçonnés. Mais en ce lundi de janvier ensoleillé, on est seuls ..
Arrêt pour la nuit près de la petite ville de Vilches , qui sur son promontoire domine un paysage d'oliviers s'étendant à perte de vue. Nous nous arrêtons sur un petit chemin d'exploitation au milieu de ces mêmes oliviers.