Après un copieux petit déj (merci le buffet avec notamment les tomates écrasées à étaler sur ses toasts).

 

Départ pour l’Alcazar où nous passons bien 3H à déambuler dans ses salles, patios, jardins, galeries, à admirer les murs les plafonds les orangers les fontaines les portes le stuc les azulejos les céramiques les tableaux et j’en passe (pour plus de détails voir un guide…)

 

Avant d’affronter la cathédrale, nous allons reprendre des forces dans notre désormais restau préféré de Séville, le Sal Gorda. Au menu aujourd’hui : croquetas (encore), patatas bravas (encore), mais aussi des nouveautés : tartare de thon rouge, cannelonis de viande inconnue, risotto aux cèpes (avec goût de truffes : excellentissime!) et une bière brune locale.

 

Visite de la cathédrale de dimensions pharaoniques (c’est bien simple, on s’y perd …). Le point de ralliement est le tombeau de Christophe Colomb, porté par 4 statues représentant l’Aragon, la Castille, le Léon (et le 4ème j’ai oublié : peut être La Manche?). Il faut dire ici (moment culturel) que ce bon vieux Christophe a voyagé quasiment autant étant mort que vivant : enterré à Valladolid, puis déménagé à Séville, puis à St Domingue (selon ses vœux exprimés dans son testament) puis à Cuba (quand les français ont pris (acheté) St Domingue), puis retour à Séville.

 

A part ça dans cette cathédrale, il y a plein de tableaux de peintres connus (Goya, Murillo) et moins connus (enfin… moins connus de moi), de la vaisselle en or et argent, un retable gigantesque dégoulinant sous l’or, une couronne ornée de la deuxième plus grosse perle du monde, un nombre incalculable de chapelles, une immense salle du chapitre, un patio des orangers, et enfin la Giralda, tour de style mudéjar (enfin, arabe et chrétienne à la fois, quoi….) au sommet de laquelle on accède par une quarantaine de rampes inclinées (pas d’escalier, les chevaux devaient pouvoir monter jusqu’en haut … ne me demandez pas pourquoi:) ). De là haut on peut admirer la vue sur la ville, et surtout toutes ces terrasses de toit avec piscine… pouvoir contempler la cathédrale de Séville en se prélassant dans sa piscine, le pied !


Une fois nos yeux rassasiés de toute cette culture (et nos pieds épuisés de tout ce piétinement), nous reprenons la route pour aller goûter le silence de la campagne andalouse. La sortie de Séville est un peu longuette, mais nous finissons par poser nos pénates de nuit au démarrage d’un sentier de rando (enfin c’est ce qu’on croit), après quelques kilomètres de pistes, dans la Sierra Norte de Sevilla.