Quelques rayons de soleil au réveil qui nous suivront toute la matinée.
On continue notre piste à travers la montagne parsemée de chênes lièges, de « fincas » (domaines = grandes fermes), de troupeaux de vaches et de fils barbelés.
Au bout d’une trentaine de kilomètres, on rejoint la route, puis Alanis (village avec une usine qui fume et qui pue … on se demande si ce n’est pas une usine qui traite les olives). Arrêt sur la place du village, observation des 2 cigognes dans leur nid juché sur le clocher de l’église, puis ascension jusqu’au château qui domine le village (comme partout en Andalousie …).
Le soleil joue avec les nuages (mais ce sont les nuages qui gagnent le plus souvent). On pousse jusqu’à Guadalcanal, d’où démarre le « Sendero del Viento » (pas tellement bien nommé aujourd’hui car il n’y a pas beaucoup de vent). On sort notre table de camping et nos chaises sur le côté de la piste, au milieu des oliviers. Les 4X4 qui passent par là pour aller s’occuper des oliviers sont un peu étonnés de nous voir là par ce temps …. Tant pis, on fait quand même notre rando qui nous emmène au bout de 3 ou 4 km de chemin de crête avec vue panoramique, à une cabane de type « borie », autour de laquelle broutent quelques brebis.
On reprend la route et au bout de quelques kilomètres on trouve un coin tranquille près de Malcocinado, au début d’un chemin menant à une Ermita (malheureusement le chemin est fermé …). Il y a un grand parking au dessus, après un virage de la piste, mais comme ne on sait pas ce que c’est (sur Google map, on a l’impression qu’il y a une grande propriété), et qu’il fait nuit noire, on s’abstient et on reste sur notre petit bout de terrain à côté de la petite route.