Mercredi 22 août

Pas de fanfare au réveil, tout est bien calme dans la maisonnée. Un couple de français prend son petit déjeuner dans une demie pénombre. Nous les rejoignons, en silence pour boire un thé. Ce matin nous devons rendre la chambre avant 12h00 et nous comptons auparavant visiter la maison de Pablo Neruda. Sans sac à dos il nous sera plus simple de nous déplacer dans les rues pentues de Valparaiso. En route, nous prenons un petit déjeuner dans une boutique fréquentée par des locaux. C'est une sorte de boulangerie qui propose à la fois des viennoiseries locales, des boissons chaudes et de la charcuterie!

 

 

Il faut grimper pour atteindre la maison-musée de Neruda. En cours de route un chien se prend d'amitiés pour nous et refuse de nous laisser avancer seul. Les visites commencent à compter de 10h00. Nous sommes un peu en avance. Nous patientons sur un banc. Des dames s'approchent du chien et l'une d'elles sort une pièce de tissu qu'elle étale au sol en invitant le chien a s'y installer. Elles s'y mettent à deux, mais sans succès. Nous profitons de cette diversion pour nous éclipser. Mince, il s'en est aperçu et le voilà de nouveau dans nos jambes! Nous pénètrons dans l'enceinte du musée. Le chien suit, le gardien n'a rien fait pour l'empêcher d'entrer. Un groupe de scolaire est devant nous. Nous attendons notre tour pour entrer dans la maison. La visite est libre mais limitée en nombre de personnes simultanées. Cette maison c'est l'une des trois que possède Neruda. Il l'a acheté en commun avec un couple d'amis. Lui habite les 3, 4 et 5eme etages, eux le 1er et le second. Les niveaux sont petits et ils se rétrécissent au fur et à mesure des étages. Elle est construite comme un bateau avec une vue superbe sur le port commercial et militaire de la ville. Un audio guide nous permet de suivre les explications en français. L'heure avançant, il nous faut rejoindre la cas verde limon pour libérer notre chambre. Notre chien semble avoir trouvé d'autres personnes à embêter, il n'est plus là. 

Nous montons dans un bus à l'arrêt coincé dans le traffic. Ici il semblerait que l'on puisse monter dans les bus sans même se placer à un arrêt. Nous sommes difficiles à caser avec nos gros sacs et il y a déjà pas mal d'occupants, mais cela nous évite 20 bonnes minutes de marche. Oups le terminus de la gare routière n'est pas un terminus. Une personne me le fait remarquer et, à bon escient m'invite à descendre. Chris a elle entendue l'annonce du chauffeur et la voici qui descend à son tour. 

Plus qu'un bus pour l'aéroport. Nous installons nos sacs en soute, mais le bus s'est rempli plus plus que de raison et nous sommes coincés dans l entrée de celui ci, avec 3 autres personnes, entre la porte et le chauffeur. Pas de souci, le chauffeur encaisse les billets et prend une voie rapide sans se soucier de nous ni de toutes les personnes debout dans l'allée centrale. A chaque virage l'un de nous risque de finir sur sur ses genoux.

Nous arrivons finalement a l aeroport de Santigo. Nous dejeunons avec une formule buffet et desserts a volonte plus un plat principal. Nous choississons du boeuf en ragout avec du riz et de la puree. C est copieux, trop meme...

Le vol nous laisse à Arica, très au nord du pays.  La zone est désertique.  Nous récupérons notre voiture de location,  une Nissan Kicks (un suv). C'est une automatique et l'hôtesse nous explique son maniement.  Nous rejoignons le Phoucata surf camp dans un quartier aux rues en terre battue. Une voiture des carabineros patrouille gyrophare allumé.  Les maisons sont ceinturées de grands murs et ce n'est pas sans difficulté que nous atteignons notre refuge du soir. Nous allons nous coucher sans traîner.