Nous quittons notre bivouac peu avant midi, non sans avoir pris le soin de mémoriser sur un smartphone le trajet pour aller à la capitale de la Solvénie via Radece. Le Wifi du camping permet de charge la carte qui reste mémorisée après la perte de la connexion. Le trajet permet d'éviter l'autoroute et de profiter de la campagne, verte et tout en relief montagneux. La route longe de chaque côté de petites montagnes très raides où sont perchés des villages agrippés aux parois. C'est très très joli. Nous grimpons pour nous poser le temps du repas. Oups, certains passages nécessitent de passer en première, jamais au dessus de la deuxième.
Le temps file, nous rejoignons Ljubjana, dont la sérénité nous surprend. Eh oui, une capitale de 290 000 habitants, ce n'est pas Paris. De plus nous sommes samedi, tout le monde flane. Ce garer n'est pas facile, aucune voiture dans les rues, aucune place de stationnement. Il faut rejoindre un parking souterrain pour pouvoir se poser. Nous sommes en plein centre, aucun soucis d'accès, aucune attente.
Ljubjana est parcouru par une rivière qui sépare les terrasses de cafés et de restaurants en deux. Des animations, spectacle d'un ours blanc (déguissement), percussioniste particulièrement entrainant, joueurs de musiques, et même un match de basquet, égayent un peu plus les rues.
La nuit tombe. Nous attrapons un réseau wifi ouvert pour repérer un camping. L'office du tourisme ne nous en a indiqué qu'un seul, mais 5 existent à proximité. Celui choisit est à 25 minutes. Là encore le GPS via le smartphone est une aide appréciable.
Le camping est boisé, sur le flan d'une petite colline. Aucun emplacement de défini, chacun se place comme il veut et il n'est pas difficile de se trouver son petit coin. Ça parle français pas bien loin de nous. Certaines caravanes sont entourées de végétation. Sans doute des espaces qui sont devenus des emplacements à l'année.
Le resto est fermé, on ouvre la cantine du Jumpy aux lueurs de nos lampes solaires...