Le trajet du jour : 188 km
Ce matin le temps est plus gris que jamais depuis notre arrivée en Grèce. Le vent est frais et pour une fois on pourrait se croire en hiver. Il fait tout de même bien supérieur à 10 degrés. Comme la veille, ici, le petit déjeuner nous est servi sur la terrasse à 8h30. Comme la veille tout est bon.
Nous quittons Porto Cagio, avec le plaisir d'avoir séjourné dans un si bel endroit. Nous reprenons un partie du trajet d'hier, mais poursuivons au delà pour pemettrer davantage dans le Magne, cette région caractérisée par ses villages avec des tours défensives.
Nous nous arrêtons pour une petite randonnée allant jusqu'à la mer. Nous passons à côté de certaines maisons particulièrement chouettes. La pierre de taille et la forme cubique (toit terrasse) sont bien présentes. Il y a aussi des maisons plus modestes, moches, et parfois délaissées voire à l'abandon. Sur la plage de galets blancs, des vaches occupent la place des vacanciers pas encore présents.
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En continuant un peu plus le bord de côte, nous arrivons sur le site de la grotte de Diros. C'est une grotte lacustre (on s'y déplace en barque) de 14km de long connu jusqu'alors (la visite ne se fait que sur 1, 5km sur les 4, 5km d'explores par les spéléologues). Nous sommes 6 à prendre place dans l'embarcation, enfin 7 avec une petite de quelques mois. Nous avons enfiles un gilet de sauvetage. Le parcours à peine commencé, il nous faut faire demi tour car la petite pleure tout ce qu'elle peut. Nous repartons sans elle et sans son père. C'est tout de suite plus calme et c'est un mode fascinant qui nous transport loin ailleurs le temps de cette visite. Stalagmites et stalactites reignent en maître. Il ne fait pas froid, sans doute 19 degrés (la température de la grotte varie de 16 à 19 degrés selon les saisons).
En ressortant, le ciel est toujours autant couvert, mais c'est avec un temps lourd que nous finissons notre rando.
Nous reprenons la route à travers des paysages montagneux. Cette partie de la Grèce est vraiment escarpée. Dans un village nous sommes intrigués par des groupes d'enfants en costumes folkloriques. C'est la fête du début de la guerre d'indépendance de la Magne (17 mars 1821). Les dances se ressemblent beaucoup les unes les autres; elles se font en cercle, tous les danseurs (ses) se tenant par la main. Tout est dans le jeu de jambes. Nous déjeunons en assistant au spectacle.
Nous reprenons la route pour rejoindre notre lieu de chute du soir. Peu avant d'arriver, alors qu'il fait nuit et que nous cherchons notre route, un gros doute nous enahi quant à notre chance de trouver un hébergement disponible; des voitures et des cars sont plus ou moins bien garés sur les bas côtés de la petite route. Gloups, pourquoi tout ce monde? En poursuivant, nous quittons la foule et tombons sur notre destination. Nous apprenons que ces gens se rendent à une messe qui n'a lieu qu'une fois par an. Heureusement ces gens rentrent chez eux ensuite et nous trouvons un lit pour la nuit. Nous dinons d'une moussaka avany dalimenter le blog de voyage et d'éteindre les lumieres. Oups il fait noir.... A demain!