Trouver un hôtel hier soir a été bien compliqué. Nous nous y sommes sans doute pris un peu tard d'autant que le routard n'indiquait rien dans cette région,. Nous avons traversé plusieurs villages avant de jeter notre dévolu sur Agrigio, une petite ville. Même là, un seul hôtel s'est présenté à nous: l'espéria. Du genre très classe, il s'est trouvé finalement être bon marché. La chambre était très agréable et le petit déjeuner un vrai festin. Je ne parlerai pas de ce gâteau avec un fond un peu cake, recouvert d'une crème particulièrement savoureuse, l'ensemble décoré avec un saupoudrage de carotte râpée (sans en donner le goût). Epatant, vraiment!
Nous prenons la route sous un ciel hésitant. Les prévisions ne sont pas favorables. Du coup, nous changeons de programme. Il était question d'aller très au nord pour visiter un canyon, parait-il gigantesque. Trop d'eau d'annoncee pour une visite sereine. Nous allons donc nous rendre sur le site des météores à la rencontre de monastères perchés.
Nous longeons un peu la cote ouest avant de prendre une petite route plus directe au travers des montagnes.
Faut-il le rappeler, c'est un élément que nous retiendrons de ce voyage, la Grèce est un pays montagneux. Le ciel gris du début de journée est devenu noir. La pluie se met à tomber. Elle devient très forte au point qu'il faut mettre les essuie glaces au plus rapide. La route est régulièrement traversée par des écoulements d'eau ruisselant des hauteurs. L'eau est marron et il faut slalomer entre les pierres et les cailloux se promenant sur les voies de circulation.
Plus nous montons et plus le brouillard s'installe. La route devient de moins en moins évidente et nous ne croissons personne. Comme souvent les villages traversés ne sont pas mentionnés sur la carte. Certains embranchements nous posent questions. Un exploitant d'une scierie nous confirme que nous sommes dans la bonne direction. Nous continuons.
Nous aurons passé une grosse journée en voiture aujourd'hui mais nous sommes au pied des meteores à présent. En espérant que le temps de demain soit de la partie. Mais cela est une autre histoire (to be continued!)