La région des Météores sera notre point le plus au Nord de la Grèce. C'est sur un périmètre très limité, caractérisé par des pitons rocheux où jusqu'à 24 monastères ont été bâtis avant l'invasion ottomanne. Aujourd'hui il en reste 6 en état.
Nous sommes partis à pied de notre pension de Kastraki, sous un ciel gris, à la rencontre de ces constructions hors norme. Le premier atteint est ouvert jusqu'à 16h00, nous le gardons pour plus tard car d'autres ferment plus tôt.
Nous visitons le second. L'accès se fait par un long escalier mais il faut savoir qu'à l'origine il fallait utiliser des échelles plus ou moins articulées façon échelle de corde. Rien de bien intéressant dans ce monastère (Roussanou).
Nous poursuivons la route pentue qui mène au monastère de Varlam. Les touristes circulent en bus ou en voiture, nous sommes les seuls à pied. Dans tous les cas il y a peu de monde. Il se met à pleuvoir gentiment puis plus sérieusement lorsque nous arrivons donc au 3eme monastère. Il est fermé aujourd'hui comme demain.
Nous poursuivons jusqu'au 4eme. Celui ci vaut la visite. Le monastère de la transfiguration ou "le grand meteore" est un ensemble architectural assez vaste. On y penetre par un couloir creusé dans la roche puis par un long escalier. De là, on a acces à une galerie couverte qui dessert l'atelier du charpentier puis l'église, grande et tres décorée, une place centrale avec vue sur le vide environnant (nous sommes sur un piton rocheux), et enfin l'accès à un musée présentant des manuscrits anciens et des icônes. Les femmes doivent se vêtir d'une robe longue, qu'elles soient ou non en pantalon, pour visiter les lieux. Le moine à l'entrée du site s'en assure.
L'humidité ambiante, il pleut toujours, et le fait que les monastères ferment assez tôt l'après midi, nous incitent à redescendre nous mettre au chaud. Il ne s'arrêtera pas de pleuvoir de la journée. Nous envisageons de finir les visites demain avec la voiture puis de changer de lieu pour aller vers plus de soleil.