Après un bain matinal dans la piscine (pour moi) et une visite au gardien du camping pour les 2 didier ( ils lui donnent le convertisseur euros - dollars namibiens de dvgo et une de nos loupiotes solaires qui lui ont beaucoup plu la veille.. il est très content car il n'a pas l'électricité dans sa chambre), nous prenons la route de la réserve d Etosha. Quelques kilomètres après avoir admiré des girafes sur la route (dont une qui enjambe avec aisance toutes les barrières qui se présentent devant elle), nous connaissons notre 1ère (et, espérons le, dernière) crevaison. La roue est changée en un tournemain par les 2 Didier, pendant que j assure le reportage photo et film, le tout sous les yeux intéressés de 9 enfants et 2 femmes qui passaient par là, sur une (très petite) charrette tirée par 3 ânes (ils sont donc très serrés...). Ils en profitent pour faire un arrêt pipi (c'est amusant de voir tous ces gosses accroupis sur le bas côté) et resteront là tout le temps du changement de roue. Dès l'opération terminée (et après double distribution de pastilles de Vichy), ils repartent. Cela aura eu au moins le mérite de faire faire une pause à leurs ânes...
Heureusement le réparateur de pneus le plus proche n'est pas loin (environ 10 km à Kamanjab), la réparation est rondement menée, pour la modique somme de 150 dollars namibiens (environ 10 euros).
Cette formalité accomplie nous rejoignons l'entrée la plus à l ouest de la réserve. Nouvelles formalités : passeport, paiement du droit d'entrée, et enfin fouille de la voiture pour vérifier que ne transporte pas d'arme et que l'on n'est pas d'affreux trafiquants d animaux...
Après quelques kilomètres, arrêt déjeuner à olifants camp, puis on reprend la route. On voit principalement des zèbres, et des antilopes de toutes sortes ainsi que quelques girafes et autruches. Au bord d'un petit point d eau, notre 1er gnou (qu'on prend d'abord pour un buffle), 3 tortues, et quelques oiseaux inconnus de nous. Plus loin, alors que la lumière de la fin d'après midi illumine le paysage (et encore plus du fait de l'orage qui gronde), c'est festival ! Des centaines, des milliers de sprinboks et de zèbres, nous émerveillent tout au long du chemin vers Okaukuejo, notre destination du soir. Certains marchent en troupeau sur la route et ne nous laissent passer que si on insiste (après tout ils sont chez eux...). Puis apparaissent les troupeaux de gnous, et les grenouilles sautant dans les flaques (il vient juste de pleuvoir). Les jeunes sprinboks les imitent et sautent comme s'ils étaient sur un trampoline. Ils sont trop drôles à voir !
Nous arrivons au camp d okaukuejo juste avant la fermeture des portes. On monte les tentes (entre les flaques), on va manger au buffet (excellent eland grillé), on visite le point d eau éclairé (rien de rien, aucun animal si ce n'est le son des grenouilles et des moustiques), et dodo...