Lever tardif, vers 9H. Il faut dire que la pluie qui tombe - par intermittence mais fortement - n'incite pas à mettre un pied dehors. On va prendre le petit déj sur le port pour admirer la vue (mais les vitres sont pleines de buée ...). On est just'à côté de 2 surfeurs qui se préparent à ...aller surfer (par ce temps ??!??). Et oui !

Après le petit déjeuner on décide d'aller faire un tour de village à pied. On suit d'abord la route qui longe - de très près - la côté, ce qui nous permet d'admirer les surfeurs en pleine action, puis on continue le sentier côtier qui passe à côté d'une magnifique piscine turquoise surplombant la mer (juste à côté, un endroit dans les rochers réservés aux femmes nudistes - apparemment Molle a une réputation sulfureuse depuis longtemps pour avoir autorisé - je crois il y a 120 ans - les bains de mer mixtes.

On revient sur nos pas, puis on monte la colline qui mène à mi pente du village, admirant les maisons (beaucoup de baies vitrées), leurs jardins (pelouses très bien entretenues) et leurs véhicules (porsches à tous les coins de rue).

Sur le retour, une averse plus forte que les autres nous fait hâter le pas. En arrivant à la voiture, on est trempés. Heureusement on avait repéré une petite maison abritant une espère de salle hors sac .... On peut s'y sécher, s'y changer et attendre que la pluie cesse (ce qu'elle ne fera jamais vraiment de la journée).

On quitte la péninsule en passant par le nord, et on rejoint l'autoroute qui monte à Goteborg. Vers 14H30, on s'arrête sur un parking de plage pour pique niquer. Pas question de manger dehors, il tombe des douches très régulièrement. On décide de zapper Varberg et de continuer notre route vers le Nord (mais avant cela on visite un grand centre commercial où on trouve - enfin - un atlas).

On sort de l'autoroute un peu plus loin (à environ 60 km au sud de Goteborg), et on se perd dans de petites routes rurales au bord de la côte. On trouve en alternance des fermes et des maisons de vacances. C'est très reposant et très buccolique (malgré le ciel gris, menaçant et très souvent humide), on commence à voir apparaitre de grandes plaques de rochers de granit.

On rejoint le village côtier d'Asa où on avait repéré un restau sur la plage, mais il s'avère que le restau est le restau du camping (et il faut rentrer dans le camping). Après un petit tour -encore très agréable - dans les jolis lotissements surplombant la mer, on quitte le bord de mer et on s'enfonce dans les terres pour rejoindre le parking d'une église perdue au milieu de nulle part.