Lever sous un ciel mitigé mais pas menaçant. On a décidé aujourd'hui de visiter Goteborg.

Le 1er problème est celui du parking (même si on a prévu de visiter la ville à vélo, le parking où on a passé la nuit est un peu loin du centre...). De parking de supermarché en parkings d'entreprises et parkings privés, on ne trouve pas grand chose qui nous convient (et encore, heureusement qu'on a google maps !). On passe même au moins 1/2 heure à essayer via internet de payer une place de parking (après d'être identifié, créé un compte, etc...). Au final, on reste bredouilles : je n'ai pas le forfait international sur mon téléphone, c'est Didier qui l'a. Or, en cas de paiement via CB, le code de sécurité des 2 CB est envoyé sur mon téléphone .... Il nous faut donc un parking avec un parcmètre, comme au bon vieux temps ! On trouve notre bonheur dans le centre de Goteborg (par contre, le prix ....), et nous voilà partis, sur le coup des midis, à la découverte de la ville. On commence par le centre commerçant et animé, la cathédrale (orchestre piano violon), et le marché couvert. Après moultes tergiversations, on décide d'y déjeuner (il y a plein de gargotes qui servent de quoi déjeuner pour pas cher, selon nos guides). On fait le tour, et on décide finalement d'aller déjeuner au restau qui surplombe le marché couvert (il faut oublier le "bon marché "....), Didier est très content : il mange les meilleures "fisch bullets" (boulettes de poisson) de sa vie. Moi, je me contente d'un saumon gravlax, très bon aussi (et on échange nos plats à mi parcours, donc je peux témoigner que les boulettes de poissons étaient excellentes).

Après cette halte gastronomique, traversée du parc (dont je n'ai pas noté le nom) à pied. On découvrir d'immenses serres anciennes remplies de palmiers, plantes grasses, rhododendrons, et j'en oublie. Un lieu hors du temps, très agréable (on peut même monter à l'étage de la grande serre, pour admirer les palmiers d'en haut, confortablement installés sur les chaises et tables mis à dispo).

Dernière halte de notre journée citadine (après un petit trajet en vélo) : le quartier de Haga - maisons anciennes, beaucoup d'animation, quartier branché et très très animé. A peine met on le pied dans le quartier que l'on avise d'énormes brioches à la cannelle derrière une vitrine. Et devant cette vitrine, plein de gens qui dégustent ces fameuses brioches, ou d'autres gâteaux qui on tous l'air succulents - en prenant le soleil. Quand on a eu tous les bouquins de Camilla Lackberg, on ne peut pas résister à la brioche à la cannelle, qu'Erica passe son temps à grignoter pour l'aider à résoudre ses enquêtes policières. Bref, je fais la queue (et oui, il y a foule), pour m'équiper de cette so famous brioche. Par contre comme il y a plein de guêpes, et que le parcmètre tourne, on ira la goûter ailleurs ...

Avant de quitter Goteborg, on s'autorise juste un petit détour par la forteresse qui domine la ville (escalier de 150 marches ... pfff).

Puis retour à notre carrosse, attachage de vélos, et départ pour de nouvelles contrées moins citadines.

On décide d'aller se poser sur l'île de Marstrand (séparée en 2 parties, l'une accessible par un bac). Pour ce soir, on reste sur la partie accessible via les ponts. Notre plus grande difficulté est de trouver un endroit pour se poser dans cette région ultra touristique. L'aire de camping car est pleine, le camping est complet, et tous les parkings du coin sont interdits aux gens qui campent (en fait on n'a pas le droit d'y rester plus de 6 H, et comme on compte bien faire une nuit complète, on cherche et on cherche encore - Didier se souvient encore des 2 demi tours qu'il a été obligé de faire sur des chemins forestiers). Finalement un petit parking dans la forêt, au début d'un sentier de rando, fera l'affaire.

Et pour terminer notre journée, une petite rando s'impose ... on suit une partie du circuit vert qui, nous fait rejoindre le camping, puis la côte rocheuse, grimper sur des gros rochers, passer à proximité d'un abri où 2 cyclistes se sont installées pour la nuit, et enfin rentrer par le village.

Le repas est vite expédié, aidé en celà par la horde de moustiques qui nous assaillle.